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« La descente de l'Izoard, à l'époque, c'était pas la même chose... Le revêtement de la route est bien meilleur aujourd'hui », se remémore Yves Cordier. L'Izoard fait trembler. La neige attend parfois les triathlètes, à 2361 mètres, même en plein mois d'août. Mais le pire ennemi des participants reste le vent, pouvant parfois faire perdre plusieurs dizaines de minutes aux concurrents.


« Le plus compliqué, c'est évidemment la montée de l'Izoard.
C'est un col très difficile, le plus dur. Quand on arrive au pied de cette montée, il faut bien être ravitaillé. On peut avoir des grosses défaillances ici. C'est sûrement la clé de l'Embrunman » avance même Marcel Zamora, connu pour avoir lâché plus d'un adversaire à vélo.


Gérald Iacono se souvient de l'arrivée de l'Izoard, en 1990. « Quand on a fait l'évolution du parcours, il y avait beaucoup d'interrogations. Est-ce que le corps humain allait pouvoir supporter les efforts  Est-ce que la capacité des sportifs était suffisante ? »


La distance est une chose, le dénivelé et l'enchaînement des difficultés en est une autre... « Il y avait beaucoup de questions d'ordre médical, ajoute Iacono. Il y avait aussi des réticences locales. Monter l'Izoard, faire un marathon, c'était inimaginable. Mais c'est devenu indispensable pour la notoriété de l'épreuve. »

« Est-ce que le corps humain allait pouvoir supporter les efforts ? »

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